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ville de vanves - Page 358

  • L’EVENEMENT DE LA SEMAINE : LE PSG CLUB TOUR AU STADE DE VANVES

    Dans le cadre des festivités pour les 50 ans du PSG (Paris Saint Germain),  le club Rouge & Bleu est partit à la rencontre des jeunes pousses du football francilien. Pendant deux semaines de tournée, durant les vacances de printemps, neuf clubs d’Ile de France ont accueillis une équipe de formateurs du club pour des journées d’exception 100% Paris Saint-Germain. L’occasion pour PSG de souligner son ancrage régional et son soutien aux jeunes et à la formation. Parmi les neufs clubs choisis pour leurs liens historiques ou symboliques avec le Paris Saint-Germain, l’AS Bondy, le Eragny FC et le Racing Club de France Football Colombes «qui  sont connus pour avoir permis l’éclosion des champions actuels du Paris Saint-Germain que sont Kylian Mbappé, encore Marie-Antoinette Katoto », avec le Paris Alesia FC, l’US Villejuif, le Trembay FC, l’Academy de football d’Epinay sur Seine, l’AAS Sarcelles et le Stade de Vanves, «qui contribuent tous les jours, parmi d’autres, au développement des athlètes de demain». Ainsi, près d’un millier d’enfants inscrits dans les équipes U11 et U13 des clubs sélectionnés étaient concernés, avec au programme, notamment, des exercices de football conçus par le directeur du centre de préformation du PSG.

    Vanves était la dernière étape, vendredi dernier : une quarantaine d’enfants des sections U11 et U13 de la section football, ont participé à 6 ateliers encadrés par les éducateurs du PSG et du stade de Vanves. La journée 100% PSG s’est ouvert avec un message vidéo d’encouragement de Mauricio Pochettino, l’entraîneur de l’équipe professionnelle du Paris Saint-Germain, à l’adresse des plus jeunes. En complément des entrainements proposés, les footballeurs franciliens en herbe ont pu se faire prendre en photo avec le trophée des Champions de France 2020 et tester leurs connaissances sur l’histoire du Paris Saint-Germain à l’occasion de quizz spécialement créés pour l’occasion. Le PSG, fidèle à sa mission de faire rêver la jeunesse et de la faire bouger, a offert à chaque participant un kit d’objets aux couleurs du PSG, comprenant un maillot d’entrainement, un Gymbag, un cahier à spirales, une gourde et un porte-clé.

    «En cinquante ans d’existence, le PSG a toujours entretenu des liens forts avec les clubs d’Île-de-France pour promouvoir la pratique du football et faire rayonner ses talents en France et dans le monde. Nous devions marquer le coup pour cet anniversaire si spécial. Ce «Club Tour» c’est une récompense pour ces clubs qui, à leur échelle, participent à l’histoire du Paris Saint-Germain» expliquait Jean Martial Ribes, directeur de la communication du PSG. «Merci de nous avoir permis de vivre cette magnifique journée. Reconnaissons que dans le contexte actuel vivre la journée que nous venons de vivre au Stade de Vanves est juste magnifique» ont réagis les responsables de la section football  du Stade Vanves.

  • WEEK-END DE COMMEMORATIONS A VANVES : JOURNÉE DU SOUVENIR DES VICTIMES DE LA DÉPORTATION SQUARE DE L’INSURRECTION

    En cette période où les rassemblements sont interdits, la journée du souvenir des victimes de la déportation, sera marquée par une cérémonie en comité restreint devant le monument aux morts du square de l’Insurrection à 11H, en  présence du maire, d’élus et de représentants de la communauté Juive qui se clôturera par ce très beau champ des Marais composé en 1934 par des détenus politiques allemands du camp de Börgermoor (le « camp des marais »), devenu l'hymne commémoratif de tous les anciens déportés après la Seconde Guerre mondiale. Beaucoup de vanvéens se souviennent du couple Farnoux et d’autres qui chantaient en murmurant les paroles de ce chant devant cette stéle lors des cérémonies. Vanves a payé un lourd tribu, 139 habitants sont morts, dans les camps, les résistants, les fusillés, au combat dont les noms sont inscrits su cette stéle réalisée l’artiste Iréne Zack qui n’a pas fait de visage ou de portrait, mais un cercle et une ligne brisée « pour bien montrer que leur vie avait été brisée». Il a inauguré le 26 Avril 1998.   Deux vanvéens sont à l’origine de cette stèle sculptée par Iréne Zack  : Etienne Raczimov et Josette Sala

    Il leur a fallu 3 ans de recherche menée avec l’association pour la Mémoire des déportés et résistants d’Europe pour retrouver les 119 noms inscrits sur cette stèle, issus de tous les milieux et origines auxquels ont rajoutés quelques noms par la suite. Un véritable de bénédictines, en commençant à rechercher aux Archives de Vanves, avec l’aide précieuse de son directeur M.Nguyen, à partir de la liste des morts pour la France entre 1939-45, une fiche succinte ayant été faite pour chacun d’entre eux. Elle a sollicité la communauté juive de Vanves dont l’une de ses membres lui avait parlé de deux familles disparues. Elle est allée aux archives juives de la rue Geoffroy Lanier où elle a commencé à rechercher le nom des enfants vanvéens déportés, et à partir de là, découvrir les parents et la famille. Elle a consulté dans les écoles de Vanves, les registres où étaient inscrits les enfants en 1939 dont les noms apparaissaient juifs, mais aussi à Clamart, Issy les Moulineaux et Malakoff. «J’ai ainsi vérifié 4500 noms d’enfants» confie t-elle en se souvenant parfaitement de l’histoire de certaines qui ont entièrement disparu Beaucoup de rues portent leurs noms,

    Cette stèle a été complété par un livre qui rappelle leur souvenir écrit par René Sedes et Josette Sala, paru en Juin 2006 : « Ils voulaient simplement ne pas vivre à genoux – des vanvéens dans la résistance (1939-1943) ». «J‘ai donné le nom et le lieu du décés de chacun, et René Sédes a fait un véritable d’historien  pour rechercher des témoignages sur leur vie » indique-t-elle « Ce fut une élite des profondeurs du peuple. Une élite qui paya très cher le prix de son courage, par ses tués sur les champs de bataille, par ses fusillés dans les fossés d’une forteresse ou au coin d’un bois, par ses torturés à mort dans les sous-sols d’une prison, par ses déportés évanouis dans les brûmes d’un camp de concentration et par ses disparus dont la trace fut perdue à tout jamais » écrivaient ils tous les deux dans la préface de ce livre

  • WEEK-END DE COMMEMORATIONS A VANVES ET A ISSY LES MOULINEAUX : LE GENOCIDE ARMENIEN 106 ANS APRES

    En cette période où les rassemblements sont interdits, les commémorations du génocide arménien, comme d’autres, se dérouleront en comité restreint, sans rassemblement. Comme chaque année, des représentants de la communauté arménienne d’Issy et de Clamart, avec quelques vanvéens, se retrouveront  à Issy les Moulineaux avec leurs élus, devant le Monument aux morts Franco-arménien de la rue de la Défense au cœur du quartier arménien de cette ville (sur la photo). Généralement,  elles commençaient par une messe de requiem  à 10h45 en l’église apostolique arménienne. Puis à 12H un cortège partait pour se rendre au monument franco-arménien où une cérémonie de prières se déroulait à 12H30  au Monument aux Morts Franco-Arménien. A Vanves, le 12 Septembre 2015, un abricotier avait été planté dans le square entourant le centre administratif à l’angle Mary Besseyre/Sadi Carnot pour marqier le centenaire de ce génocide avec la croix Bleue des Arméniens de France.

    Entre 1,2 million et 1,5 million d’Arméniens ont été tués de manière systématique à la fin de l’Empire ottoman entre 1915 et 1917, lorsqu’ils n’ont pas été déportés, victimes de famines durant leur exode forcé. D'autres peuples de l'ancien empire ottoman, d'origine araméenne (Assyriens, Chaldéens, Syriaques) et grecque pontique, ont été aussi victimes des massacres.  Le 24 Avril commémore la rafle d'intellectuels arméniens assassinés à Constantinople par le gouvernement, sous ordre du ministre de l’intérieur Talaat Pacha, pour la seule raison qu’ils étaient arméniens, événement considéré comme le premier acte du génocide. Les Jeunes-Turcs profitérent des troubles pour accomplir leur dessein d'éliminer la totalité des Arméniens et des Assyro-Chaldéens de l'Asie mineure, une région qu'ils considéraient comme le foyer national exclusif du peuple turc, en procèdant avec méthode et brutalité.

    «Ce n’est que dans les années 1980 que l'opinion publique occidentale a retrouvé le souvenir de ce génocide, à l'instigation de l'Église arménienne et des jeunes militants de la troisième génération, dont certains n'ont pas hésité à recourir à des attentats contre les intérêts turcs » indiquent les historiens qui se sont penchés sur ce génocide. Ce qui n’est pas étonnant, car le gouvernement ottoman s'était employé, systématiquement, à éliminer toute preuve du génocide, surtout lorsque les gouvernements alliés constatant ces massacres, signérent une déclaration le 24 Mai 1915 dans laquelle ils accusaient la Turquie de « crimes contre l'humanité et la civilisation » et s'engagérent à tenir pour responsable les membres du gouvernement ottoman ainsi que toute personne ayant participé aux massacres.

    Mais une chape de plomb s’était abattue sur ces événements jusqu’à ce que la date du 24 Avril soit choisie par les arméniens du Liban pour célébrer le 50e anniversaire du génocide arménien en 1965, alors que le même jour, une manifestation regroupant plus de 100 000 personnes se déroulait à Erevan, capitale de l’Arménie. Ce n’est qu’en 1988 que cette date devient officiellement jour de commémoration du génocide en Arménie alors soviétique. Dans la diaspora, les commémorations le jour du 24 avril ont été popularisées grâce à des actions contre la Turquie initiées par des mouvements comme L’Asala. Elles se faisaient par des rassemblements autour des monuments dédiés aux victimes du génocide arménien, dont le premier fut érigé à Décines-Charpeu prés de Lyon en 1972, suivi par Marseille en 1973… Les arméniens de Clamart, Issy les Moulineaux et de Vanves se retrouvent devant le mémorial depuis 39 ans puisqu’il a éré inauguré le 19 décembre 1982 et érigé rue de la Défense, réalisé par le sculpteur David Erevantzi (sur la photo).  Mais il faudra attendre 2001 pour que la France reconnaisse officiellement ce génocide : la loi  du 29 janvier 2001 relative à la reconnaissance du génocide arménien de 1915, adoptée par le Sénat en première lecture le 7 novembre 2000 et par l'Assemblée nationale le 18 janvier 2001 contient un article unique : «La France reconnaît publiquement le génocide arménien de 1915»